Visite de Siem Reap

En arrivant du bus on va dans notre nouvel hôtel, bien classe tout en étant le moins cher de tout notre séjour!

Vue de la chambre
Un crabe? Un monstre de space invader?

On a bien discuté avec le manager, qui est italien et as beaucoup voyagé en asie. Il nous a conseillé plusieurs choses a voir, incluant un cirque apparemment très renommé, et d’aller a la pâtisserie française a coté après 17h parce qu’ils font -50% sur les gâteaux…

On prends un petit déjeuner pas très bon, on donne notre lessive a faire a la réception et on en profite pour réserver un tuk tuk et un guide pour visiter Angkor le lendemain. Ensuite nous allons visiter un ensemble d’ateliers, les “Artisans d’Angkor” qui sont un programme social d’éducation par l’artisanat, apparemment financé principalement par la France et l’UE (tout est traduit en Français). C’est bien fait, un guide gratuit nous présente les différents ateliers.

Il faut plusieurs jours a un sculpteur pour terminer une pièce comme celle-la. Chaque pièce, même très grande, est intégralement réalisé par le même personne, du début a la fin.
en bas a gauche vous voyez la feuille de cuivre martelée. Elle sera ensuite découpée, assemblée, soudée et plaquée argent pour faire les boites

Différentes étapes de la peinture de statuettes en bois

Le Cambodge a beau être peu cher, la fin de la visite a la boutique nous a fait réaliser qu’on est pas assez riches pour être le public visé… Les statuettes sont toutes a plus de 100$.
On réserve un tour gratuit vers un ferme de vers a soie, et en attendant on va manger. On prends le premier restaurant du coin. Vraiment pas cher, et très bon. On aura du mal a trouver mieux par la suite.

Un bus nous amène a la ferme ou ils fabriquent la soie et la tissent.

  

On nous explique les différentes étapes de la vie (et la mort :/) du ver a soie: “conception”, ou partouze générale a gauche, suivi de la ponte, nourrissage des larves au centre et ébouillantage des vers a droite. La soie cambodgienne est jaune naturellement et non blanche, du fait du climat et de la végétation.

Les vers en train de tisser le cocon

La soie est teintée naturellement, en utilisant des herbes, écorce etc

Ikat: pour créer le motif en teinture, des portions de soie sont recouvert de plastique (nœuds) avant d’appliquer la teinture

Tissage d’un motif complexe

Ils se sont tapé un délire pour le musée 😉

Apres la visite, on attrape un tuk tuk pour aller acheter les tickets pour Angkor, vendus pour un jour ou 3 (ou plus). On prend 3, en se disant qu’un jour ne suffit pas pour ce site.

On va ensuite voir un grand marché, plus pour les locaux celui-la (Simon a l’air d’adorer les marchés même s’il n’a toujours pas trouvé de gadgets)

Fatigués mais pas inspiré par la nourriture de l’hôtel, on finit par tomber sur un petit resto “Khmer grill” un peu moderne et avec un serveur super sympa.
Simon a, sur un accès de folie, commandé un plat avec des fourmis rouges…

Le monticule noir a gauche dans l’assiette, ce sont des fourmis… En vrai ça n’a pas vraiment de gout, même si ça fait très bizarre de mettre ça sur la fourchette: on vois vraiment très bien les pattes antennes, etc.
Mae a été plus prudente et se contente de manger des fleurs avec son curry déstructuré

Trajet en bus de nuit

Comme on pouvait s’y attendre, on a pas exactement eu droit a la photo promotionnelle:

On a re-croisé un couple de français qu’on avait déjà vu sur le ferry vers les iles. Tout le monde fait le même trajet 🙂

En vrai ça faisait plutôt dortoir, mais au moins on avait des vrais lits! La porte des toilettes a vibré une bonne partie de la nuit, les boules quies étaient indispensables.

Simon a réussi a dormir un peu apparemment (il ne se souvient jamais d’avoir dormi), pour Mae ça a été plus difficile. En tout cas on n’est pas très frais a l’arrivée, vers 6h30 du matin a Siem Reap. On a le droit a une petite distribution de lingettes nettoyantes histoire de se rafraîchir, et on part a pieds vers l’hôtel en espérant pouvoir avoir la chambre dans la matinée (et on passe réserver notre dernier bus pour le 1er décembre au passage).

Retour sur le continent

Encore réveillés a l’aube (on a toujours pas réussi à chopper le coq), on fait nos sacs et on attends une heure raisonnable pour prendre notre petit déj. Il y a encore plus de vent que les précédents jours et ça commence à être un peu pénible (bruit et souffle) même si ça nous garde au frais.

On apprends qu’a cause de la météo le ferry passera de l’autre côté de la loooongue plage. Au moment de partir, vers 11h, le patron nous propose de nous emmener en barque de l’autre côté, si on a pas ‘peur des grosses vagues’ avec un petit sourire. Comme on est naïfs et qu’on a pas réfléchis, on a dit oui. Maintenant on sait que quand ils ont ce petit sourire il faut dire non!
Nos sacs sont mis dans des gros sacs poubelle, on a des gilets de sauvetage et c’est parti! En 2 vagues  on est trempés, et a 50 m de la plage le moteur lâche (et la corde se casse a force d’essayer de relancer le moteur)… Les deux cambodgiens parviennent à ramener la barque vers la plage et l’un d’eux part chercher un autre moteur. Là, si on était pas idiots, on aurait dû décider de marcher à la place. Mae était sceptique sur l’idée du bateau, Simon, enthousiaste, dit OK trop rapidement, on verra bien…
Au final le deuxième moteur finit par démarrer, les vagues sont encore plus grosses, on est trempé jusqu’à la moelle et on arrive sur l’autre quai dans un état lamentable.

Étant sur une plage, le café/resort du coin à des douches publiques et on tente tant bien que mal de se changer ou au moins de rincer les vêtements pour enlever le sel, car ce soir point d’hôtel mais bus de nuit.

Personne ne sait trop quand et où le ferry va passer mais on finit par l’avoir (le bureau de la compagnie fait aussi salon de massage et blanchisserie, mais il est vide pour le moment). Au bout d’une minute un des gars distribue des sacs plastiques à qui n’apprécie pas les vagues…! Mais on arrive à Sihanoukville sans soucis, juste un peu secoués.

La ville ne fait pas rêver du tout, mais on se trouve un petit café/resto sympa, qui fait de la cuisine locale et de la cuisine italienne 🙂 Serveuse très sympathique, on a droit a de la tapenade et une mini brushetta offertes en amuse bouche. Assez improbable ici.
La nourriture est excellente et Simon se fait plaisir avec une glace liégeoise.

Amok au poulet pour Mae – bien présenté, excellent et a moins de 3€ 🙂

Brochettes au poulet pour Simon: notez l’ananas au bout des piques. Il y a des pousses de poivre dans la crème, c’est super bon et pour le meme prix.

Avant le repas, Simon s’éclate avec un gadget ‘utile’. Depuis on écume les marchés pour trouver un truc similaire (ou la ‘lampe magique’ du barbeuk de la veille)
On se cale ensuite dans le café ou on avait attendu le ferry quelques jours plus tôt, que l’on sait être au frais et qui a le wifi, on a des articles de retard avec ces jours sans wifi 🙂

Les gros sacs a dos déposés chez la compagnie du bus de nuit et l’horaire et lieu confirmés, on retourne se balader vers la plage, dans un marché. Une vendeuse nous dit qu’ils doivent partir bientot, trouver un autre lieu pour le marché car les chinois achète tous les emplacements et le gouvernement prend l’argent et ne fait rien pour les cambodgiens. C’est un vrai problème surtout au sud du pays.

 Simon n’a pas pu résister a la tentation d’un vendeur ambulant: un espèce de pancake avec un oeuf, de la mangue, sauce chocolat et lait concentré.

Mae fait du shopping!

Repas léger et on se prépare pour le bus de nuit.

Seconde journée bien remplie

Le lendemain matin, rebelote, on retente la balade pour aller au phare, de bon matin.

Photo du phare vu d’en bas
Vu d’en haut, la montée se fait par des échelles
Magnifique vue du haut du phare
Vue d’en haut: Attention, il y a du vent!

Dans l’aprem, on va de l’autre coté de l’île avec l’idée de faire du snorkeling (palmes/masque/tuba) pour observer des poissons. La plage de l’autre coté de l’Île est beaucoup plus propre, et moins venteuse.

On nage un peu, Simon voit un poisson perroquet, un gros oursin, Mae une murène, et pleins de petits poissons d’aquarium exotiques de toutes tailles.

Mais le masque de Mae fuit, ce qui fait qu’on fait un échange. En remontant a la surface le masque plein d’eau, Simon se fait une entaille a la main sur un rocher coupant (2e entaille de la journée…comme quoi même sans écureuil on n’est pas a l’abri du danger..! 🙂 )

Retour sur la berge, nettoyage de la plaie a l’eau de bouteille, désinfection avec du gel hydroalcoolique pour les mains (on a pas pris notre petite trousse de secours), et on retourne au resort récupérer un pansement pour ne pas en mettre de partout et finaliser le nettoyage. Simon est dépité, on aurait pu nager encore longtemps…

Retour au crépuscule, on s’arrête en chemin a l’Octopussy bar pour se réconforter devant des bons cocktails!

Sur le retour au resort, un gars nous fait la pub pour son resto/barbeuc sur la plage, et et on se laisse tenter: c’est super bon et en prime on a un labrador chiot trop mignon a nos pieds 🙂

Premier jour sur place

Notre premier jour sur place:
On est réveillés tôt par la lumière (aucune isolation dans le bungalow) et un coq (depuis ce moment on mange systématiquement du poulet en représailles).
On décide de faire une courte marche vers une autre plage dont on nous avait parlé au resort, mais impossible de trouver le début du chemin. Pat contre vu qu’il est tôt on voit les Cambodgiens nettoyer la plage:

On imagine qu’avant ils brûlaient les déchets directement, maintenant ils les emmènent sur un bateau au large… Probablement pour les brûler aussi, j’imagine qu’il n’y a pas beaucoup de centres de recyclages a proximité (ou tout court).

 Du coup on a rien a faire, et il fait tellement chaud entre 10h et 15h qu’on se repose, dans le hamac, dans le lit, … Ça fait tellement du bien de ne rien faire….

Des qu’il fait moins chaud on prends notre courage a deux mains et on essaie d’aller visiter le phare qui est a l’autre bout de l’Île. Il faut marcher environ 15 minutes sur la plage, puis encore 40 minutes dans la jungle.

Ici personne ne passe pour nettoyer :-/

La première chose qui nous a surpris, c’est le bruit!!!
C’est un bruit très strident, hyper désagréable, a rendre fou. On suppose que ce sont les cigales locales ou quelque chose dans le genre… Il y a aussi un autre bruit d’insecte, qui ressemble a un bruit de scie électrique. Regardez sur l’ordinateur avec le son!

Maintenant je comprends les bruits d’ambiance dans la jungle de Apocalypse now… C’est pas de la musique, c’est les vrai sons de la jungle….

Des termitières sur le trajet

Malheureusement, après 40min de marche on se rend compte qu’on arrivera pas a atteindre le phare et a revenir avant la nuit tombée donc on rebrousse chemin, on retentera demain.
On mange au resort, puis on se prend un petit cocktail 🙂 (oui, encore, mais on a que ça a faire :D)

J’ai pas pu résister, il était tellement mignon

Départ pour les iles!

Arrivés a Sihanoukville, on attend le ferry au frais, la ville a l’air grande et sans âme. Pour entrer et sortir du ferry, pas de passerelle ais une petite planche et deux gars en équilibre sur des poteaux qui tirent et poussent les touristes pour ne pas qu’ils tombent.
Les sacs sont jetés dans le bateau a partir du quai (ou du gars sur un poteau) et a l’arrivée les sacs sont glissés sur la même petite planche. Mais ils ont l’habitude donc tout se passe bien.

On est surpris par le vent, très fort, qui fait plier les arbres. Apparemment ça dure quelques jours et puis ça se calme, en attendant ça nous rafraîchit!

Le ‘resort’ (ensemble de bungalows + resto) est juste a coté et on est servi par deux français (saisonniers ou plutôt en voyage a travers le monde). Vous pouvez voir sa localisation ici (Cita resort)
On est tous les deux assez surpris par le ‘bungalow’: Simon a fait la résa et il n’avait pas regardé les photos, juste les commentaires. C’est mignon mais très rudimentaire…la salle de bain est a l’air libre (ou comment se faire piquer les fesses en allant aux toilettes..), la chambre est ouverte mais heureusement on a une moustiquaire de lit qui nous protège aussi des autres insectes, feuilles, crottes de (gros) geckos..). Pas de clim mais un ventilo et beaucoup de vent.

Petit bungalow juste pour nous!
A l’entrée, surprise! salle de bain en plein air:

 En haut, on a le lit et c’est a peu près tout:

Le ‘toit’ est ouvert:

Vue depuis le bungalow… C’est pas trop mal!

Notre ami le gecko (30 bons cm) qui nous avait laissé un cadeau de bienvenue: une patte et des ailes de sauterelles sur le lit… mais vu la taille de la patte on était content de pas avoir le reste!

On apprécie beaucoup les hamacs pour se reposer pendant les heures chaudes, a l’ombre et au frais grâce au vent. Il n’y a pas forcément beaucoup de choses a faire donc on en profite pour se bouquiner, on en a grandement besoin.

On a beaucoup de chance, la plage au niveau de notre resort est propre (grâce au ponton du ferry) et chaude, tandis que les plages plus loin sont rapidement couvertes de détritus (ramassés plusieurs fois par jour par les employés des autres resorts). C’est la première fissure dans notre conception de la plage paradisiaque tel qu’on se la représente.

C’est partout comme ça, même en nettoyant 2 fois par jour…

Notre resort est réputé pour sa cuisine italienne (true story…) et on tente une pizza. C’est très bizarre d’être au bord de la plage en Asie et de manger une pizza italienne… Mais effectivement elle est vraiment bonne! Le pizzaiolo est européen en fait…

On se repose: hamac, natation (Il n’y a absolument personne qui se baigne, c’est vraiment étrange).

Le soir, après un cocktail, on tente un autre resort, qui a l’air un peu plus couleur locale (tous des cambodgiens, et étals plus bricolé) et on mange un barbecue (fruits de mer pour Simon, poulet de terre pour Mae 🙂 ) et on mange sous le regard plein d’espoir de jeunes chiens (type labrador) qui maitrise très bien le regard de chien battu, sans succès.
Au moment de partir, on ne sait pas qui payer, on a l’impression d’être au milieu d’une famille qui fait un barbeuk. On commence a se lever pour voir qui réagit! Et c’est toujours surprenant de voir les prix, même sur une île touristique deux repas et boissons nous coûte le prix d’un plat a Cambridge…

Première nuit dans la chambre, on met un peu de temps a optimiser la moustiquaire donc on aura quelques piqûres mais malgré les bruits et la chaleur on fini par dormir…

Kampot-Sihanoukville, toute une aventure!…

Encore un réveil tôt ce matin pour pouvoir prendre notre bus pour Sihanoukville. Le point de départ est à seulement quelques minutes de marche de notre hôtel, mais un tuk tuk réservé par la compagnie de bus vient tout de même nous récupérer. Une fois arrivés, on attends, longtemps, avec tous les autres touristes qui prennent le bus avec nous.

Enfin arrive le bus… Première surprise, il nous semble bien petit, et en pas super bon état. (On n’a pas eu le choix, il n’y a qu’une seule compagnie de bus qui fait ce trajet.) Pas grave, on commence a monter, et on se cale au fond. En fait pratiquement tout le monde va rentrer (sauf un gars a qui ils ont dit “tant pis”, prenez le prochain (il y en a 2 par jour) (on a eu chaud!).

Tout le monde rentre, mais à quel prix: l’allée du mini-bus est utilisée par des sièges pliants, et Simon se retrouve avec une jambe pliée au dessus du carrénage de la roue et une autre tendue sous le dossier du siège juste devant qui, à moitié défoncé, penche plus qu’a 90 degrés. Le seul moyen d’être confortable, c’est de sortir l’épaule dehors. Mae quand a elle est coincée par la montagne de sacs qu’ils ont entassés, les jambes tordues à cause du même siège défoncé et un bras dans les sacs.

Tout le monde (majoritairement des français) se prend des fou rires en essayant de se placer de manière plus ou moins confortable pour les 2h de trajet. Mais là ou tout le monde a éclaté de rire (un peu hallucinés), c’est quand on a compris que tous les employés du local s’étaient massés derrière nous pour pousser le bus pour qu’il démarre!

Ensuite, ça a été un trajet plutôt tranquille pour Simon, qui regardait innocemment le paysage du bord de route, et très stressant pour Mae qui regardait devant, vu que le conducteur allait très vite (du moins par rapport à nos précédents trajets) et doublait par la gauche, par la droite, doublait des véhicules eux-même en train de doubler, en face de gros camions dans des conditions qu’on envisagerait jamais… mais on est arrivés vivants et sans accident!
Pendant le trajet, on a pas mal discuté avec la française devant nous qui a par contre eu des mauvaises expériences avec les bus, retards ou, pour les compagnies vraiment peu chères, des chauffeurs qui picolent, s’endorment au volant… On a fait nos ‘riches’ en choisissant la compagnie ciblée touristes/expats (je dis riches mais c’est $11 au lieu de $7…) mais se dit qu’on a très bien fait!

Vu a Sihanoukville: Une vendeuse de fruits de mer ambulant. Ça ne se voit pas sur la photo, mais il y a un enfant endormi juste sous le plateau 🙂

Croisière au coucher du soleil

Après nous être reposés une petite heure à l’hôtel, nous sommes allés rejoindre le bateau pour commencer la croisière. On a beaucoup apprécié la sélection de musique très locale, on ne sait toujours pas ce que c’est mais c’est mais ça ressemble beaucoup à la musique qui était passée à Phnom-Penh pendant la nuit. Le voyage s’est bien passé et on a eu la surprise d’apprendre qu’on avait une bière gratuite pendant la croisière, et qu’en réalité le but était d’observer des lucioles (et on en a vu! une première pour Mae). En plus les ponts étant trop bas, à chaque fois le conducteur klaxonnait comme un malade pour signaler aux gens dessus qu’ils devaient se baisser, sinon ils seraient écrasés ou poussés dans l’eau…

Simon n’a malheureusement pas osé tenter le boeuf aux fourmis ou les pattes de poulet donc forcement son choix de nouilles basiques à coté, c’était triste.

Mae qui pose pour la publicité de la biere “Anchor” du Cambodge

ça vous donne une idée de l’espace entre le pont supérieur du bateau (avec les touristes) et bas du pont

Le fameux menu et son “beef with ants” (boeuf avec des fourmis)

Retour à l’hôtel, Mae commande son diner (stir fry/nouilles aux légumes et poulet) et décide de tenter une autre boisson du coin, le cidre de Kampot. Comme on peut s’en douter, il n’était pas très bon (ce n’est pas vraiment la spécialité du pays..) et on a réalisé que les pommes proviennent probablement d’Angleterre!

Visite autour de Kampot

Aujourd’hui c’est (presque) l’aventure! On a embauché un chauffeur de tuk tuk pour la journée, on ne sait pas encore où on va aller. Après notre petit déjeuner on le rencontre devant l’hôtel, il a l’air de parler plutôt bien anglais, et après deux minutes de discussion, il nous propose le package “Standard”, et nous voilà parti en direction des plantations de poivre.

Une heure de tuk tuk sur une route comme ca

Magasin d’autels? au bord de la route

Petit arret devant “The secret Lake”, le lac secret. En fait c’est le nom donné pour les touristes a une retenue de barrage érigée par les Khmer rouges pour aider a cultiver le riz et peupler la campagne au lieu des villes.

Elles sont indestructibles leur motos!

Ce que l’on a vraiment aimé avec ce trajet, c’est qu’après avoir pris un peu de route normale (petite nationale pour nous, grosse autoroute pour eux), on est sorti directement sur les petit chemin de terre. On est passé au milieu des rizières, des champs de canne à sucre, on a pu voir de près plein de bestioles : vache du coin, poulet, pintade, bois, cochons, chien…

Une fois arrivés à la plantation on se rend compte qu’elle est tenue par un couple franco belge, qui s’efforce de faire de développer aussi la région : construction d’écoles, bourse d’études pour les élèves etc. on fait la visite des plantations avec une américaine. La guide était nouvelle, donc elle ne parlait pas forcément toujours très bien anglais, et répondait souvent a coté de la plaque aux questions. En tout cas on sait maintenant que le poivre noir, c’est le poivre vert une fois séché, que le poivre rouge, c’est le poivre vert récolté a maturité, et que le poivre blanc, c’est du poivre rouge trempé puis dont on a retiré la peau. 
Une grappe de grains de poivre

Et oui ça pousse comme ça les ananas!

Mae essaie de se faire comprendre. On aura la réponse a sa question sur google en rentrant

Fruits de la passion
Ensuite on a repris le tuk tuk pour aller vers les grottes des chauves-souris. Le chauffeur nous a déposé directement devant des temples, au pied des caves. Là c’était bizarre un gars est venu nous accueillir et nous a fait des gestes pour le suivre, on a mis un peu de temps à comprendre qu’il était sourd muet. Il était accompagné d’un enfant de 10 ans environ avec son sac d’école super-héros sur le dos qui nous a fait la traduction. Il avait du mal à parler anglais mais il essayait du coup c’était très sympa.

La grotte en elle-même était pas extraordinaire et plutôt sale, mais le guide nous a montré les chauves-souris au plafond, c’était intéressant même si on a pas appris grand-chose.

Enfin, on a repris le tuk tuk pour aller au marché au crabe de Kep. Là-bas notre chauffeur nous a recommandé un restaurant, qui était très très probablement cette fois-ci tenu par des Cambodgiens, mais quand même avec que des occidentaux. On se serait cru dans un resto chinois mal entretenu en Europe, ça change des restos dans les hôtels a touristes. Un mur était ouvert sur la mer, avec une super vue et la nourriture était vraiment bonne. Simon a  vraiment galéré à manger ses bouts de crabe, et Mae a tenté le lait de coco directement depuis la noix, c’était cool. On s’est ensuite baladés dans le marché, mais il n’y avait pas grand chose d’intéressant, et beaucoup trop de fruits de mer pour Mae.
Le fruit de coco directement découpé a la machette, avec une paille. On ne peut pas faire plus simple.

Pleins de bouts de crabes, des oignons, de haricots verts, du riz, et pleins de poivre de Kampot. ça c’était avant le début du carnage….!
Et après! Le poulet c’est quand même beaucoup plus simple…

Poulet au poivre de Kampot

Vue sur la mer
On avait entendu parler d’une croisière de coucher de soleil sur la rivière de Kampot, on a donc demandé a notre guide de nous ramener près d’un des bateaux pour qu’on puisse réserver. Cette fois ci on est rentré par une autoroute en cours de construction, vraiment grande, même pour un pays d’europe..
Voila le commencement de l’autoroute. Ce chapiteau, c’est pour un mariage. Apparemment c’est la coutume d’installer les chapiteaux pour les mariages sur une route quelconque. La c’est une autoroute, normal! 

Et voila la partie encore en construction, ils ont quand même goudronné le centre, mais de toute façon tout le monde va a 20-40 km/h tout le temps, donc ça change pas grand chose